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Maintenant, tout va bien

Le soleil et la lumière ont un effet boeuf ! La vie est très exaltante, ces derniers jours. Il y a plus d'une dizaine d'années, quand j'étais à la fac, j'ai rencontré un gars. Le premier jour de cours, il est venu s'installer à côté de moi. Il était beau et avait l'air sur de lui, limite pénible. Du genre qui sait qu'il est beau, avec trois tonnes d'amis qui l'adorent. Au cours suivant, il s'est remis à côté de moi, et au troisième cours aussi. Je lui ai fait une remarque, du genre "encore toi..." (parce que je souhaitais m'intégrer dans la classe avec les autres élèves, et donc ce n'était pas top d'être toujours avec la même personne, je précise que ce comportement va contre ma nature, je ne suis pas sociable du tout...) et il est partir s'asseoir ailleurs, un peu penaud. Il avait l'air triste, alors je lui ai dit "nan mais laisse tomber" et je suis allée m'asseoir près de lui. On ne s'est pl

Et soudain...

Mon dernier article parlait de "repartir de zéro" et de l'ingratitude de débuter des choses. Cette semaine, j'ai eu moins de temps pour faire du violon. D'habitude, j'en fais entre 30 et 60 minutes par jour. Des fois l'après-midi, j'ai hâte d'être le soir pour pouvoir jouer. Mais cette semaine, trop de fatigue. Je n'ai pas touché mon archer deux soirs de suite, et puis on était jeudi, le jour du cours. Histoire de me chauffer un peu, avant le cours, je suis partie une heure plus tôt du travail. J'ai attrapé mon violon et... C'était pas mal. Le principal problème du débutant au violon, c'est que nous jouons du note à note avec un certain manque de rythme, totalement crispé sur la main gauche. Il faut détendre tout cela, et apprendre à jouer une intention plutôt que 10 notes indépendantes les unes des autres. Je ne dirai pas que ce soir là, j'ai "bien" joué. Il reste du chemin pour que mon violon soit acceptable, m

Repartir de zéro

Il y a 5 mois je débutais le violon ! Alors, voyons. La bonne nouvelle c'est que j'aime de plus en plus. Je pratique quasiment tous les jours, , je n'écoute quasiment plus que de la musique classique qui inclue sa part de solistes et de violonistes (et de cordes en général, ne soyons pas sectaires :)) Les cours se passent vraiment bien. Mon prof est top, il est très à l'écoute de mes "particularités", on trouve des astuces ensemble pour vaincre ce 4ème doigt trop fluet et un peu court. Le point frustrant, c'est que mon public direct n'apprécie pas encore mes exploits musicals. Il y a un côté vraiment ingrat à réussir à jouer un morceau d'une traite sans (trop) d'erreurs, en rythme, avec la tenue exigée et... Ne pas se faire acclamer ensuite. Le violon a ceci d'ingrat (en comparaison du piano par exemple) c'est que malgré un gros travail et de belles avancées, on peut encore tuer un air avec une fausse note. Je pense qu'à 5 mois,

Petit guide pour protéger son temps (et son esprit)

La digital detox est à la mode. Perso, j'avais commencé à faire le tri dans les applications mobiles (bye bye Snapchat, WhatsApps, Instagram...) il y a quelques mois. Et depuis trois semaines : gros raz le bol des réseaux sociaux et de certaines infos stupides qui tournent en boucle (en ce moment, le testament de Johnny). Marre aussi des idéologues dogmatiques qui s'insurgent en permanence pour des conneries, la fachosphère qui s'oppose aux islamo-idiots, les vegans qui tournent en boucle, les trolls, le bashing, le contre-bashing, la victimisation... Sur Facebook, les contacts et leurs sous-entendus idiots, leurs avis sur tout (dont on se serait bien passé...) Non seulement, c'est une totale perte de temps, mais en plus, ça me bouffe l'esprit. J'ai donc décidé de couper net et de ne plus "laisser entrer" dans mon esprit QUE des informations que j'aurai choisies. Facebook : j'ai désinstallé l'application de mon iPhone. Plus question

Le reboot du 29 janvier

Cette semaine était une semaine comme une autre. Je trainais ma flemme au violon en me plaignant du fait que ma partition de la semaine portait une deuxième et une troisième position que je n'avais pas encore vue en cours. (La bonne excuse...) Vendredi, le jour du cours, je suis donc partie plus tôt du travail pour bosser à l'arrache le cours de violon que je n'avais pas travaillé de la semaine. J'avais deux pages, et arrivée en bas de la deuxième... Magie. J'étais en train de jouer "Ah vous dirais-je maman". Quand au fur et à mesure que je jouais, j'ai commencé à reconnaître l'air, j'étais... dingue de folie ! C'est comme si j'inventé la musique. Enfin, un vrai morceau !  Avec une mélodie. (D'habitude j'aligne les 8 notes dont je dispose dans mon répertoire sur différents rythmes...) Pour la première fois, j'ai l'impression d'avancer. Et une chose en entraînant une autre (enfin, je suppose, il s'agit peu

Une histoire de regrets

Quand j'entends des phrases comme : "tu n'as pas peur de le regretter plus tard ?" ou globalement, n'importe quel discours sur les regrets, je suis toujours légèrement agacée... Sans trop savoir pourquoi. Peut-être que parce que je suis 1) tatouée 2) sans enfant, et donc, c'est une phrase que j'entends souvent. Ce n'est pas forcément malveillant. Juste une question posée avec curiosité : "tu n'as pas peur de le regretter plus tard ?" J'écoutais une vidéo YouTube où une jeune fille égrainait la liste des livres qui ont changé sa vie (le tout était à base d'ésotérisme et d'anges gardiens...) quand soudain, elle évoque un bouquin : "Les 5 regrets des personnes en fin de vie". En gros, c'est une infirmière qui a recueilli les plus grands regrets de ses patients sur leur lit de mort. L'idée du livre, c'est de dire aux vivants : "ne faites pas comme eux !" Il existe une sorte de mythe gigantes

Peut-on aimer pratiquer une discipline dans laquelle on est mauvais ?

En ce moment, une pensée domine mon esprit. Comme je le disais dans les blogs précédents, j'ai commencé le violon il y a 2 mois. Je n'avais jamais fait de musique auparavant, ou plutôt, j'avais fait une année de guitare vers 13/14 ans, et cette année avait suffit à me faire comprendre que ce ne serait pas simple pour moi de progresser dans cette discipline. En gros, je n'ai pas de facilité "naturelle" en musique. Je suis lente dans le décryptage des partitions, je n'ai pas le sens du rythme. Je suis très "contrôlante" avec moi-même, du coup je perds le "flow" en vérifiant en permanence ce que je suis entrain de faire.. A la limite, mon unique point fort, c'est ma mémoire auditive - qui me permet de pallier artificiellement les problèmes de rythme. Donc voilà. Je ne suis pas "naturellement" conçue pour faire facilement de la musique. Je ne suis pas très bonne en maths, non plus. Ou plutôt, je n'étais pas très